mercredi 29 juillet 2015

Secousses

Mille frictions dansent dans les étoiles de mes yeux, mes débris suivent ma combine pour le fanfaron qui fait la ronde des heures d' avilissements. Le lézard qui se lézarde pourrait bien aboyer dans la compagnie furieuse des déçus. La terre est dure comme la tombe qui se gratifie du granit si lourd pesant pour le cas ou une miraculeuse vie aurait l'audace de vouloir ressouper de la vie débandade et carnage qui constitue le défilé des ans. J'aurai le squelette calme et charmant comme ça se fait dans l'épouvantailerie traditionnelle. Ma peau évanouie et mes organes séchés après la pagaille humide et gazeuse des majestueuses décompositions auront disparu dans le mirifique carrousel des métamorphoses naturelles. le crâne hésitant entre un blanc et un jaune pour faire un peu crème dans le fond de la terre.
Mon âme aura un domicile infini dans l'espace temps pacifique et un tantinet loufoque. Mon esprit sait des choses que j'oublie vite. Mon âme a du ressort secret. Parterre j'aurai l'air malin et défait comme il convient dans la pantonyme des délaissés. J'aurai des regards par milliers et des présences étranges.
La forêt sera forte de lutins et de fées. Je veux dormir dans l'éveil des rêves d'enthousiasmes. Je n'ai jamais touché au fait de ma vie. Elle a une façon de vous cracher dessus, à croire que le ciel n'est qu'une ombre et que tout bouge dans des mouvements perdus. Ma vie n'est rien qu'une trace de déconvenues. La vie est un héritage d'horizons coincés.
Les nuages ont des parures de vapeurs mais leur couleur est leur nature vécue.
Le ciel est une chose qui va dans l'instant.
Dormir est fantastique.

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