samedi 11 juillet 2015

La vie ?

La chienne de vie est là mordante et pelée comme une tornade ravageuse. Elle bouge comme un typhon créant des siphons dans toutes les terres. De toutes les larmes retenues elle fait des lacs !
La terre est boueuse par elle et le goudron route est une flaque immense ou flotte les sacs plastiques, lotus sans concessions de nos villes habitées par le confort imbécile...
Elle a du souffle c'est déjà ça, bien décomposée mais filante !
Au bord de tout, il s'agit de faire l'équilibre de ses chutes pour se dire : "tiens ça va ? ??"
Je me dis ça le matin de tout les instants avec le soleil qui descend sur les lambeaux de ce qui fut l'espoir et qui est malmené comme tout par le principe de la réalité qui rend facilement alité !
Partir d'un coeur tendre vers le monde saignant...
Y'a pas à pas faire des rêves aussi fort que du fer forgé dans une tête bien entêtée à faire feu de tout les ennuis.
Les dents de la chienne de vie sont rutilantes d'efficacités, mordu un jour t'es perdu pour le restant de tes fins de nuits !
La rage, elle t'as filée la rage ce sacré animal qui danse en toi comme une pieuvre dans un aquarium.
J'ai la rage de ne pas vivre, ouais, une salope dynamique plus percutante qu'un assommoir de la zone des zebulés, elle réveille des déchirures qui de toutes façons se volcanisé en toi comme des pâtes trop cuites grimacent dans la vapeur d'une eau finie dans l'air...
La chienne de vie danse toujours dans des tempos venus des fonds des ages et du mauvais temps.
Dépecée d’intérêt comme un loubard intellectuel ma vie coule dans la chaleur des perditions et la glaciation des coeurs.
A minuit de toute chose, il n'y a plus d'écho dans mes radars. Le souffle ne tient qu'à un crachat qui bave dans tout les coins huppés de la transcendance.
Abondance des abandons, hurle à la mort avec cette chienne de vie qui va loin dans le nul part argenté des limailles, espérances éteintes qui brille encore dans ta tête follement rêveuse.
Mourir pour mourir, pourrir vif n'est pas la pire chose à vivre...
Voir ce qui devrait venir ferait de la bombance dans le bombardé noirci.
Il me faut du rouge dans la chiennerie d'en bas !
Déchiré dans la psychiatrie des abris consuméristes et dans le cosmos tamponné infini !
Au filage du mauvais goût il y a excès de toutes les matières établies.
Faut vivre couché deux jours pourraves pour juguler la transparence des coeurs maudits.
Jeter un rideau de tenture théâtrale sur la fournaise pas claire des sentiments perdus et des ressentiments bien vus dans le jardin des catacombes.  
Faudrait connaître la douceur de partir....

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