samedi 31 décembre 2016

Faveurs de l'instant

Pour sortir faire joies des folies envisagées et endiabler la courtoisie académique du moral terrestre d'une flamme de pensées dynamiques, éternelles, irrationnelles et envolantes.
Moi éternel penseur des platitudes, je me vois flammèche des feux de l'âme et musique, musique dans tous les coins étendues qui s'étendent, de la musique des guitares brillantes et des musiciens courbés et concentrés et plein de défis !!!!
Voir à coup de regard persuasifs le soleil de nos ardeurs être autre chose que nos accommodements, être un ailleurs délicieux et vivant dans le coin déçu de nos ambitions...
Mon moral de serpillière ne m'appartient pas, il n'est qu'une facétie farouche de circonstances qui me dépassent et me déroutent !!!
J'ai des souvenirs d'un carnassier aux dents en acier et à la volupté gourmande, je suis une vielle bête domestique qui va et vient comme un vagabond d'une bonne rue. Je sais vivre de détournement et j'ai des amis si imaginaires que je puise en eux les forces de mes ombres douces.
La royauté des cours est d'une indépassable noblesse, tous ça a lieu dans le cœur pur des rebondissements.
La clarté des sources est quelque part dans la contradiction. Attaché à ma déroute comme un courant d'air qui m'évente, je fuis la sempiternelle liberté des conditionnements, j'ai rien compris à tout ce que j'ai voulu et j'essuie soyeusement la boue mal séchée dans une démarche comique et jolie d'étincelles aussi mélancoliques que vivifiantes, la vie est une surprise à se faire dans le milieu des poisons.


lundi 12 septembre 2016

chemin

J'ai les tourments qui me cinglent les sentiments, la route est boueuse comme le cloaque des naissances, et j'ai de l'envers qui me renverse !!!
Je piétine sur l'autoroute la trace des fleurs et l'air marin.
Je suis dans l'asile des rassis.
adieu des pas dans la poussière si le vent et la beauté me viennent...
La musique des autres m'accueillent comme une flopée d'abeille, l'essaim est dans le demain des lendemains.
Le présent est lent comme une tombe vous parle.
La prairie est chaude d'univers et de scarabées.
respirer au-dessus des flots noirs.


Vivre un peu dans la douceur des ailleurs.

dimanche 3 juillet 2016

Ciel à la renverse...

Yo..yoyoyo !!!
Poussières montantes, nuages de terres et le ciel bleu en couronne de tout ça, allongé à la renverse, voyez tout ça, allongé sur le ventre, voyez le ciel bleu et profond comme une hypnotique beauté et des nuages ronds qui aspirent votre regard et vous font un effet que subtilement vous appréciez, votre rythme est assagi comme si vous étiez dans la maison de toujours, le désert ouvert est votre maison d'allongé. Vos mains ont des sensations d'ailes vos mains sont des faiseuses de lumières...Vous êtes assagi et vif comme un enfant rayonnant dans le coin de sa mère.
Votre âme, votre profondeur d'être vous fait flamme et vous brûlez doux dans ce monde sage...
Vous avez le jaune du désert, le désert clair, sa mansuétude pleine et vous avez le vert d'une steppe, un vert changeant, le vert des ombres du couchant et ce vert est étrangement humide dans votre perception. Votre cœur humain est fait d'intentions chaudes, incandescentes et vous vous envolez par le cœur qui a le feu des branches du désert, ce bois vieux et mort, poli par le vent et le temps, vous vous envolez, vous êtes dans votre cœur, votre cœur humain. Votre chemin est aromatisé, dans ce désert somptueux des odeurs de fleurs vous accompagnent et les couleurs sont des êtres dans un silence accueillant. Vous avez des visions multiples, vous êtes voyant des étages de vies qui vibrent ici.
La fraternelle présence transparente des disparus connus de vous, connus et évolués...
Il y a aussi le son de votre vie là qui vient de vous et des échos du monde...
Il y a la verdure de vos pensées, la condition de vos actes, leur beauté d'être...
Vous avez des pas légers à faire pour vous faire SERPENT et vous trouvez dans un cercle rouge, laissez passer, laissez partir,laissez l'air faire votre respiration...

mercredi 15 juin 2016

Vouloir et détester

Je veux une vilenie de belles choses
L'heure neuve à tout les rendez-vous rouges
Une matinée grande tout les lendemains des nuits courtes
Une flambée revêche d'idées solides et terrestres
Un ciel à nuage courant et inventif, un coin tendre ou faire le malin
Une campagne ou prendre la perte de soi dans un gouffre vert
Des rats vagabonds et chercheurs dans la ville finie.
Des étoiles dans mon regard et un battement en retard dans mon cœur
Vivre lentement l'espace pour parcourir d'imaginations ce que l'instant poussif peine à faire apparaître.
Je veux manger au bout d'une table saoule sans serveurs et sans être affamé dans l'ombre des murs qui reposent du monde quand une fête traversée évacue sa latitude dans la retrouvaille de la solitude.
Je veux fumer la vie dans le brasier des assiégés.
Je veux m’asseoir dans la rangée des attentes sans objets.
Jaillir matinal sur le coup de midi dans la marée inopinée des confusions plastiques.
Ne rien dire tout en cherchant le sens du son produit...

Je te déteste pour tout
Comme ça, sans raison, ni vacarme, je te déteste par manque de came, je te déteste morosement, platement, limacement, je te déteste par agacement, par trop de café, par envies soudaines et sourdes...
Tu es l'horizon encombré, tu es l'obstacle sans détours, tu es l'illusion totalement illusoire, totalement envahissante, pleinement vide de sens, insensée et sans effets...
Je te déteste pour vivre un peu et en feu, pour griller ton ombre dans un éclair stupide, pour essayer l'alcool des sentiments dérangés, pour distraire la torpeur du silence de fond...
Pour mettre une voilure à ma démarche vague. Pour le tonnage des ennuis venus du passé qui ne passe pas.
Pour prendre voix neuve dans la rage ancienne. Pour être mordant dans le bestial des ombres, pour être morveux dans la diablerie des beautés.
Pour évacuer dans le détour de soi ce que mille yeux ont planté en toi dans la naissance d'une mort....
Pour heurter dans la cour la royauté figée des apparences délicates.
Pour grimper loin du parterre moribond ou s'enterrent les âmes sans projets.
Pour diluer le poison éducatif des courtoisies familiales.
Pour ouvrir l'oubliette des asservis et son cortège poussiéreux de malmenés éreintés.
Pour dire qu'il fera beau un jour dans ma tête, même coupée de tout sauf du doute salvateur.
Il fera beau dans ma tête dans un chemin d'escaliers et une vision lumineuse, un rêve saisissant et une affection coulante.
Il fera beau à chanter le dérangement et la profusion des espérances...

dimanche 12 juin 2016

La nuit cela arrive...

Trouver une respiration, une musique et puis vlà que ça va !!!!
Laisse aller que ça flotte et tant pis si lourd et crevard tu demeures dans les cloisons du monde terrestre...
Ton esprit aura su s'évader mieux que toi et ta pauvreté de vivre...
Au coin d'un rêve t'auras pris du bon temps c'est déjà ça dans ta percussion de maintenant.
Les neurones à deux tonnes n’arrangent pas ta malice, y'a plus qu'à espérer qu'un rêve te cueille nu et neuf dans une déconvenue renversante. Voilà des paroles pour s'éclater l'instant... Des paroles sans sens et sans étages, des paroles sans or et sans intentions. Juste un regard d'une tendre araignée qui vit toujours dans l'arbre, enfin quelque part au-dessus de toi et des arrangements du monde...Nabot du cœur va dans l'angle mort de la rue qui vit la nuit, dans la rue ou la vie fume, va faire les emplettes pour épater les invités inconnus, va faire un tour dans la ville quand la nuit l'endort de merveilles, l'endort parce que toi-même tu dors mec ! Tu dors toujours toutes les nuits, eh oui ! Tu dors et c'est bien, c'est reposant pour tout le monde ! Ah ah ah !!! Voilà le plein de mots qui colore un peu ton sommeil à venir d'un musique cool, cool et réactive, réactive, réactive, il se peut que des neurones soient à la noce juste parce que des mots auront dit des notes...

samedi 4 juin 2016

Aventure étrangére

Me voilà réveillé dans ce manoir glauque ou la chaleur s'évapore en un clin d’œil. Le chat patibulaire a une fourrure rousse. Il me regarde d'un air de hibou déboussolé. Je me lève doucement dans le silence sourd ce lieu isolé. L'hôte du coin, un monsieur d'un age mort semble absent de la maison.
Hier soir, il m'avait semblé passablement préoccupé et m'avait accueilli sans effusions et avec une tonalité de corbeau dans sa gorge.
Étrangement je sens une présence forte dans ce silence lourd.
Le chat est sage malgré sa grotesque façon de me fixer. Je m'habille solennellement comme il sied à un prince de province qui découvre un pays inquiétant à travailler. J'ai dans ma poche ma carte de journaliste venu d'une ville civilisée aux vices précis.
Dans cette campagne, je dois chercher un témoin clé d'une affaire tout à fait imbécile. Le dépaysement avec mes activités médiatiques sportives sont éloquentes. Je descend prudemment l'escalier craquant pour me rendre au rez de chaussée ou je pourrai prendre un petit déjeuner rustique.
Ce qui peut sembler impossible dans un pays ou des ascenseurs vous cueillent et vous envolent dans une mécanique d'aplomb semble pratiquement certain dans cette maison poussiéreuse ou la vieillesse des choses et leur mordant de rester en vie, laisse paraître une âme dans chaque objet.
Dans ma descente, je regarde quelques tableaux d’ancêtres locaux qui semblent vifs dans le fond noir de la peinture. Je reconnais à peine le lieu ou hier soir dans la nuit d'hivers j'étais parvenu à entrer.
Alors que je m'apprête à me rendre au salon, une glace renvoie mon image et je me vois régnant dans ce couloir haut.

vendredi 27 mai 2016

La Plaine n'est pas morne

La Plaine n'est pas morne

La ville est pleine de bruit, ça tourne ici comme dans tout les cirques. Les voitures ont-elles quelque chose à dire ? Square Yves Montand il n'y a ni calme ni volupté.
Il y a des arbres en goguette sur un monticule de terre qui joue à l'oasis. Un parc de jeu pour enfant, et puis des bancs officiels ou pas pour que s'asseye du monde...
Quelle monde ? Celui qui passe par là; qui parle ou pas, qui regarde ou médite.
Nos yeux ont des choses à faire pour découvrir ce qui vit ici. Un présent se tisse d'imprécision, nos images dans nos cœurs auront tôt fait d'aménager les formes et les couleurs d'un film.
Il n'y a qu'à suivre un chien ou un ballon et nous jouons à vivre.
Il y a deux ceintures de bancs, deux lieux ou être assis, derrière ou devant les barrières du square.
Pouvons nous réfléchir à ce qui se prépare ?
Rester un peu, est-ce déjà prendre racine ici ?
Est-ce goûter de la terre du coin que prendre l'air un instant sur cette place qui doit changer ?
Regarder donnera des réponses. Des mouvement dessineront des intentions. Peut-être y verrons-nous un futur, des fantômes ou une éternité d'ambiance...

Les bancs sont-ils révolutionnaires, les bancs sont-ils des barricades ???
Maintenant que le temps accélère dit-on, maintenant que la ville affiche qu'elle accélère mais ou va-t-on ? Vers ou accélère cette ville...
Devant une ville qui va si vite, alors oui s’asseoir est révolutionnaire !!!!
Des bancs sauvages, des bancs qui ricanent !!! Voilà ce qui pousse à la Plaine et qui repousse quand on les arrache
Des bancs sont apparus et qui plus est dangereusement munis de tables eh oui, du peuple s'attable ici. Des tables ou poser sa quiétude sous forme de pique nique ou le vin rouge et la bière sont plus explosif que les cocktails Molotov...
Des bancs solides comme des assises, des bancs forts comme des plantes revêches.
Ils fleurissent ici comme du bois de bataille.
Des habitant vivent leur ville comme si leur vie avait le droit de dire " on veut des bancs, on fait des bancs et voilà" .
Place aux architectes, place aux planificateurs, place aux placements...disent des voix administratives chargées de parchemins et d'arrangements légaux et létaux. Des voix venues des bureaux, des maîtres et des agences ou les gens sont des pions à jouer pour la spéculation.
Et sur place que se passe-t-il ? Y' a-t-il du monde, des araignées, des résignés ???
Y'a un monde associatif qui tique, y'a un monde qui bougonne...
Y'a de la musique, des fatigués, des chiens...
De la couleur graffiti et des présences, oui des présences humaines, des déambulations de silhouettes.
Et des joueurs d'espoirs qui veulent croire en le faisant que la liberté vient de soi et qu'elle se vit ici loin du roi et des ses prérogatives...Le public est un peuple qui peut se passer de roi parfois...