lundi 6 juillet 2015

Coup de cafard

Qu'est ce qui craque, quand la vie cravache la crânerie des insultés ?
La dignité peut-être, des rêves venus de loin sûrement...
L'espoir dépoussiéré qui venait faire des guiliguilis...
Le chemin déjà pas facile dans la boue qui devient flaque...
Quand la violence frappe ainsi que devient le ressort de la vie ?
Il va ou il peut dans l'errance des tourmentés...
Prendre oubli devient une urgence que le corps sait vivre au plus prés des absences.
Vivre n'importe quoi loin du réel et de sa misère.
L'évasion se fait à l'ombre des tours royales.
Que faire quand le sol est une secousse, le dégoût une certitude ?
Y'a qu'a tomber et goûter son sang.
Mourir au monde et à sa propre rancœur.
Si vide et si mort et dire qu'on me croit vivant !
ça fait longtemps que la pluie est une bénédiction dans ma direction.
Je vais dans le sens des gouttes, rejoindre la marée triste, les égouts et les dépotoirs qui vont mariner dans les estuaires plastifiés de la mer poubelle.
Les coups m'abattent comme des coups de haches.
Putain le désespoir ne m'avais jamais quitté, il déborde des blessures et des ricanements !
Désaccordé et terreux mon coeur bat la chamade sous la cravache.
Y'a de quoi cracher sa désolation, si celle-ci n'était pas aussi étendue qu'un continent et pleine de feux !
La déraison est ma meilleur amie quand je ricane salement.
Survivre, survivre y'a que cette intention qui pousse la carcasse de ma face dans ce monde à la con qui n'a pas de façons !
Ou est passé le doux sentiment souhaité ?
Largué, prisonnier des infamies et toutes les ordures que le monde coule impunément...
Et demain sera ou sans rire et transpirer ?
Il est déjà encombré des malheureuses certitudes et l'enlisement des douleurs....

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