mercredi 2 septembre 2015

Cela n'est pas grave

La vie me cadavre sans façon car la saison est aux cons.
Tout chavire dans la tambouille ou je suis bouilli depuis quelques millénaires.
Né mortel pour ne pas vivre, coincé dans mille questions.
J'avance sous la carapace de l'individu qui dit en dedans : j'existe !
Et dehors rien à dire pour tenir la raison rentrée dans son cœur moisi, épais de rancœurs et de cirages obsolètes. Le cœur noir tapis dans ma poitrine s'illustre d'à-coups qui me font vivant dans ma défaillance.
Putain la vie salope n'est pas à vendre, elle est à prendre comme la plus banale déchéance dans un virage de crachats.
rien à vendre juste un cri à jeter dans un ravin beau comme la chute du monde.
Je suis seul comme l'écorchure des sentiments et qui floppe dans l'air comme une vielle chauve souris qui meurt dans la clarté d'un temps maudit dans la cuisson recuite des espoirs de jeunesse.
Ma vie morte comme une peau délaissée va sécher sur le trottoir des habitudes sans altitudes.
Merdeux comme toute l'histoire du monde qui va durement, je tombe bien pour me briser.
Les regards sont faux comme la farce putride des liens sociaux aussi chiante qu'une déclaration politique, d'amours, de haines ou d'indifférences.
Les habits sont portés par des carcasses de vieux cramoisis qui signent des arrêts de mort à chaque respiration.
La tuerie ne s'arrêtera que dans la confusion souhaitable.
Tout est mort.

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