Au vieux venin que porte la terre dans la déambulation je vais avec un
cœur léger semer une clémence qui me vient d'un été lointain peut-être
au-delà de tout souvenir et dans un goût d'aspiration de vivre neuf dans
une beauté intérieure.
Je reçois d'un instant une lumière et une
douceur, est-ce moi ou une candeur rêveuse, peu peu cela me cueille et
me fleurit, je suis une source rouge d'un bonheur confus et rude.
Je vais dans la vague du monde qui consume les éclats des joyaux et pousse irrésistiblement vers un je ne sais ou qui perce les mémoires et les intentions.
Je suis à cheval dans un galop plus fort et sans peurs.
Je grimpe une colline du soir violette et fantastique comme une contrée
lumineuse de spiritualité. Et mon âme me sourit et des chats viennent
tourner vers mon visage et même un être lumineux, présent comme une
étoile passante visite ma peau et mon cœur dans une profusion indicible.
Le malheur si ferme dans la dureté d'ici n'efface rien de mes
sensations merveilleuses, le sol est jaune, mon cheval blanc et ma tenue
celle d'un chevalier sans défense et frémissant.
Je vais courir
vers l'étoile qui fait ma force, je fonce avec une vigueur immédiate,
des images m'oublient, je fais le malin doux qui sait les farces du
monde.
Il y a bien des gens qui aspirent du fond de leur vies à
faire jaillir la terre délicieuse qui nous appelle à se baigner en elle,
dans la blancheur croisée des rêveries, la terre cristalline a des
ressorts sacrés qui sont de nous aussi.
Je vais aussi loin que ma prose parvenue dépose en moi ce que le ciel me donne de subtils et d'enchanteurs.
Ouverture des coups de tirs, le meilleur se dessine sur le sol.
Les cœurs confus ont des feux à se faire.
Je baigne dans la bonté des intentions
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