samedi 20 juin 2015

Les deux hiboux ( deuxième partie)

En ce temps-là  des renards musardaient toujours en grappe, tandis que des jonquilles persistantes se dressaient dans des clairières éparses que des orages sévères et des tonnerres bien munis d'éclairs avaient créé ici et là en faisant des trouées claires dans la forêt sombre.
Une vie plaisante se développait dans ces espaces ou un peu de lumière apportait sa part de force.
L'humain était venu, sorti d'un monde souterrain dans un printemps inattendu :
Des enfants, des femmes, des hommes et puis quoi encore marmaillaient dans des cavernes  où se terraient sous terre, attachaient qu'ils étaient à avoir un toit solide au-dessus d'eux.
Dans ces coins reclus quoique tempérés, poussaient des choses champignonesques et hallucinogènes bien confortable pour faire vivre à ces consommateurs hasardeux des états accueillants et réconfortants.
Cela rendait rieurs les mangeurs captifs des effets de ces pousses magiques.Délors, passant leur temps à rire bêtement dans un semblant d'éternité ou leur esprit fou sanglotait parfois car trop rire fait pleurer, ils ne quittaient plus leur antre ou la vie s'agitait dans des éclats de joies confuses.
Les hiboux ne savaient rien de cela, tout en le pressentant car ils sont magnétiques d'intelligences animales.
L'hiboux blanc aux yeux jaunes conçu durant un automne guttural, gras et pâteux dans le nord d'une zone qui ne dirait rien à personne tant est vague et brumeux tout ce qui flotte là-bas, songe comme songent ceux qui veulent des choses sans savoir lesquels.
L'autre hiboux vagabonde, il joue le bougon avec bagou, ce qui n'est pas peu dire de sa virtuosité alambiquée à faire n'importe quoi pourvu que ça passe aux yeux des peuples d'oiseaux de cette terre.
Il était né dans un été débutant, un matin sibyllin, ou des nuages doux, hésitant laissaient s'aventurer un soleil timide loin de midi dans une canopée ou une flopée de busards frileux attendaient vaillamment que le brouillard d'en bas se dissipe pour s'immiscer vers le sol ou grouille une bande de gros rats qu'ils vont dévorer et finir avec des rots gras. Pourvu que le vent souffle et que le festin se fasse pensaient les oiseaux sur leur branche.

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