vendredi 19 juin 2015

Il pleut, il pleut...

il pleut, il pleut et puis quoi ?
La ville est saoule, il pleut, il pleut, on s'en fout !
On s'en cogne de ce qui tombe !
Nous nous sommes vu dans les miroirs qui ricochent nos anicroches.
La pluie, elle fait sa dégueulasse de sa grisaille, nous on se délasse dans la musique, ou qu'on aille elle nous procure l'extase !
Demain va venir comme un tonnerre !
Y'aura du monde à terre !
Je ne dis pas ça pour tous, mais sur que ça va roussir pour certains !
Il pleut, il pleut, nous on sourit, nous on s'embrasse.
Il pleut, il pleut, on s'amuse de tout, on ramasse l'espoir tapis dans nos recoins.
Nous goûtons d'un appétit d'affamé l'assemblée que nous sommes.
Le temps nous carapace, nous sommes dans l'espace des rêves...
Il pleut, il pleut, ça peut durer longtemps cette frapperie !
Le temps on le flingue dans des mélodies qui nous portent
Il pleut, il pleut, nous notre bulle c'est la phase finie, l'orgasme de l'orage !
Nous sommes dans le tourbillon des crevards dont le vertige libère de tout.
Nous allons partir vivre du beau entrevu, mourir ivre !
Il pleut, il pleut, c'est la litanie qui recommence, celles des rois maladroits !
Nous sommes en guerre et en folie !
Les toits vont se fendre à nous entendre jeter au ciel nos vigueurs exaltés.
Y'a de la neige dans nos cerveaux et du pas beau dans nos corps noueux.
Il pleut, il pleut mais c'est chez vous, chez nous nous sommes dans le bleu !
Nous sommes confus et vivant !
Une autre fois nous dormirons...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire