lundi 15 juin 2015

Appronfondissement

La nuit ouverte s'étend jusqu'au printemps de la Laponie, la nuit ouverte dépasse le temps d'une saison. Cette saison qui vient d'un prés fleuri. C'est une prairie pentue ou pousse toute sortes d'herbes.
La nuit ouverte est couverte de rêves.
Les rêves vont loin dans le désert d'une Patagonie. Le désert est une réserve de silences bleus, si blancs de la clarté céleste et le sable est jaune du soleil éblouissant. La lumière danse comme une amusée emportée, elle est blanche, étincelante, jaune, ruisselante, perçante, filante...
La nuit ouverte est donneuse de jours...
La nuit qui me vient est étendue. Elle abreuve ses rivières des songes d'autres rêveurs qui posent des bagages dans les ombres propices.
La nuit s'ouvre comme une assiette de porcelaine à la soupe chaude. Des sages en attente se rassemblent dans cette nuit : Ils sont dans la cour des étincelles !
En attendant que cela arrive, je met mes pas sur une digue de terre. La rivière qui la longe est singulière dans des vertiges de virages. Cette vision est fantaisiste. La nuit s'ouvre à la magie d'être ou roucoulent des sentiments burlesques.
En bas claque quelque chose d’inouï, une énergie étourdissante, puissante et grise monte de l'eau qui frappe la marque rocheuse, la percussion libératrice !!!!
L'eau est fraîche comme une matinée givrée, habitée de fées et d'envolées !
Sinon la nuit est chaude comme un repos venu à temps.
La nuit est profonde comme un pays des à-côtés. Il y a des êtres pleins d'ailes et de regards émouvants.
Ils sont grands comme des aigles et regardent ouvertement la nuit qui s'étend sur plusieurs mondes...
Ce sont des sages en devenir, leur silence fuse comme des questions qui prennent réponses sur le paysage.
Leur yeux ont des mystéres de ceux qui vivent le monde. Leur yeux sont dotés de royaumes d'âmes...
La nuit ou je suis m'est tendre. Tout le monde présent dans cet état est doux à percevoir dans la pénombre.
Une lune à peine vue caresse de sa majesté effacée les têtes des penseurs...
Les étoiles de leur vie font des signes.
Un vent vaporeux fait des couleurs des éclats dans la torpeur nocturne au bout d'une plaine et au-dessus d'un estuaire. Cela signifie la descente du jour et l'évaporation de cette belle nuit si longue et courte....

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