vendredi 25 décembre 2015

âme vague

Je ne savais pas, comme toujours la tourbe est d'une profondeur abyssale et l'espoir puissant comme le mirage d'un assoiffé et mon cadavre me devance plus mort et veule comme une manie de pencher toujours plus bas avec une envie de vomir qui ne passe pas.
J'avais un cœur fait pour la fête mais ma peine est lourde et mon fatras me rend dans les catacombes, le travers du monde m'encombre infiniment d'une tristesse qui ne passe pas mais c'est vrai que rien ne passe que le temps qui m'use.
Tu fais des grimaces de convenances pour que l'errance ressemble à une chose potable et un semblant de lumière, en fait des pleurs font dans mon regard comme une glace qui ne fond jamais, l'hiver éternel est en moi comme un froid dans l'âme me brise dans le sensible de la vie qui se voit dans la folie...
pourri est le sol qui se dérobe, fumée est le ciel, les villes sont cannibales d'ingrats et enragés détraqués, les villages sont couverts de grillages ou vagabonde la bêtise vieille de toujours.
La vie me vide de toute l'infortune elle passe pour agoniser mes idées noires, la vie me balance son paquet de mers et son sel me ronge. Demain la mort plus belle plus douce me couchera dans son lit si doux et immense.

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