jeudi 6 août 2015

J'aimerai aimer.

J'ai bien des failles qui ne sont même pas les miennes...
La vie vacille sur les sentiers d'ombres.
Au coeur des sentiments il y a toute une flotte de beauté qui veut vivre mieux qu'en rêve la montée des sèves et les aubes de printemps.
J'avance comme une errance.  Je manque d'air !
Alors, alors je souris et j'écoute des musiques.
J'écoute les voix qui sont douces dans mon sort.
J'écoute tout ce qui torpille la torpeur.
J'écoute pour fondre dans le dedans qui m'abrite.
J'écoute la vie qui palpite et papillonne dans des coins plus loin que la vieille Europe et bien plus haut que les nouveaux horizons.
J'ai des feux d'artifices dans une telle solitude qu'ils me font toute une nature belle et aimante.
Je cherche dans tout les pas que je pèse la rencontre insolite. Je cherche une sensation d'amitié et la légèreté d'un baiser pour échouer dans le trépas l'âme contente.
Je cherche à signer d'un regard le pourpre des découvertes. Y'a bien en moi un roi heureux d'être là dans la bêtise bousculante.
J'aimerai aimer la vie amère et la perdition boueuse.
Ne pas bouger dans la drôle d'ambiance qui clignote la fin.
La musique de l'âme va me venir si je tiens à sourire dans cette mélasse.
Ouvrir le corps, le coeur et la pensée ça ferait un bien dingue dans ma destinée abimée.
Je tend mes mains au-dessus des égouts histoire d'être ami avec les rats.
J'ai si peu vu de personnes élégantes dans la perfide évocation des rêves envolées.
Je dessine ma vie aux pourtours des peurs, il se peut que dans autant de noir, une lumière me surprenne...

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